Plan National d’Action Loup

Plan National d’Action Loup

Le loup est un animal protégé, mais susceptible de causer des dégâts dans les troupeaux de moutons.

À lui tout seul, il cumule toute l’absurdité d’une législation faite par et pour les chasseurs. La protection des moutons n’est probablement qu’un alibi. Ce sont surtout les chevreuils et les sangliers qu’on lui reproche de tuer. Les chasseurs n’aiment pas la concurrence, pour eux c’est toujours du braconnage.

La susceptibilité est ce qui permet de condamner arbitrairement toute une espèce pour des dégâts qu’elle pourrait commettre, même si elle ne les commet pas. C’est une vengeance a priori, comme la guerre de Poutine contre l’Ukraine.
Seul un technocrate incompétent peut imaginer que cela peut avoir un effet éducatif sur le comportement des loups ou de tout autre animal. (Y compris sapiens !)

Pour dresser un animal, il faut lui faire comprendre ce que l’on attend de lui en le punissant ou, de préférence, en le récompensant immédiatement pendant l’action.
Les humains normaux comprennent qu’il est idiot, inutile et contre-productif de tuer plusieurs loups, quelques jours après une attaque de l’un d’entre eux.
Évidement, il y a les autres, qui ne comprennent rien ! parce que leur vie tourne autour du plaisir de tuer.

Tuer un animal n’a aucune efficacité éducative, ni pour lui, évidement il est mort ! ni pour les autres qui ne feront jamais la relation entre son exécution et ce qu’on lui reproche.
Le plus raisonnable serait de protéger les troupeaux puisqu’ils n’ont pas leur place dans le milieu naturel sauvage, ou ils ne peuvent survivre sans la protection des hommes.
Les armes punitives non létales seraient certainement plus efficaces que le fusil, pour apprendre aux loups à respecter les moutons, mais ne permettrait plus aux louvetiers de jouer à la guéguerre.
Ce sont des bénévoles. Il faut bien qu’il éprouve le plaisir de tuer, sinon ce ne seraient que des bergers !

Les éthologistes alertent sur la dérégulation d’une meute dont les dominants ont été éliminés. Les tueurs en concluent avec gourmandise qu’il faut éliminer les meutes entières.
On sait pourtant que la nature a horreur du vide.
La meute exterminée sera tôt ou tard remplacée par une autre meute. Cette évidence fait le bonheur des chasseurs qui pourront refaire un massacre à chaque retour du loup, puisque c’est leur raison d’être.

Face à l’inefficacité de ces mesures, les éleveurs réclameront de plus en plus de quota d’abatage, puisqu’on leur explique que c’est le seul moyen de protéger leurs bêtes.
Certain rêve d’aller vivre sur Mars où aucun être vivant ne viendrait contrarier leur projet, d’autre avoue qu’il faudra éliminer toute la faune concurrente pour nourrir la population de demain.

– “”  Et après-demain, on fera quoi ? du cannibalisme ??
– “” On s’en fout, on ne sera plus là ! et on en aura bien profité (économiquement, même en survivant sur une planète morte).

Certains parlementaires ont déjà introduit dans la loi, la possibilité d’exterminer 19 % de la population, sans préciser le sexe, la période ou bien le territoire.
Quand il ne restera qu’une meute de 5 loups, sur terre, on ne pourra plus en tuer qu’un seul. C’est de la bonne gestion de la biodiversité par les premiers écologistes de France, ça !
Le 4 derniers loups ne pourront être exterminés que sur décision préfectorale, même après une consultation citoyenne défavorable, dont ils se fichent royalement. Les chasseurs réclament l’abrogation de cette règle démocratique.

Voilà comment la France applique les directives de protection Européenne !

Les snipeurs demandent que leurs exigences de biodiversité naturelle complète soient rétablies en permettant une répartition homogène des meutes sur le territoire. Ce n’est pas à la faune de disparaitre, c’est aux humains de s’adapter à la vie sur terre.

Il a fallu plusieurs catastrophes pour convaincre les politiques d’écouter les lanceurs d’alerte climatique. Faudra-t-il attendre des conséquences indéniables pour écouter ceux de la biodiversité et résister un peu aux menaces des chasseurs ?

Tant que l’on n’osera pas éradiquer la tuerie récréative, on ne pourra pas demander aux exploitations nécessaires de réduire leur impact collatéral sur l’environnement !

Nuisible vs Espèce Susceptibles d’Occasionner des Dégâts

La notion de nuisible a été remise en cause parce qu’elle ne précise pas à qui l’animal est nuisible. Ainsi le renard qui élimine les charognes et limite les populations de mulot est utile à l’agriculture, mais s’attaque au gibier d’élevage inadapté à la vie sauvage. Ce n’est donc pas un nuisible, sauf lorsque les chasseurs polluent la biodiversité en introduisant une faune exotique dans la nature. Les chasseurs ont obtenu que l’on remplace nuisible par un texte, dont seul le législateur a le secret : ESOD = Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts.
Il n’est donc plus nécessaire qu’un animal cause une nuisance pour que l’on condamne toute une espèce, il suffit qu’il soit susceptible d’en causer. Et comme ce sont toujours les chasseurs qui jugent de la susceptibilité…
Les éleveurs souhaitent maintenant que l’on reproduise des renards, pour les réintroduire dans la biodiversité naturelle.
On note l’absurdité législative qui déclare un animal nuisible aux intérêts de ceux qui le condamnent. Au lieu d’éliminer les renards, on pourrait, tout aussi bien, éliminer la chasse pour supprimer la nuisance.

Les chasseurs peuvent faire ce qu’ils veulent chez eux !

‌Pour Patrick Chaize  « 75 % de la forêt française appartient à des privés. Et c’est là toute la difficulté parce que les chasseurs sont souvent sur des espaces privés qui leur appartiennent […] On ne peut rien interdire sur des espaces privés, les chasseurs sont chez eux, ils font ce qu’ils veulent » justifie le sénateur de l’Ain. Il plaide plutôt pour la création d’une plateforme nationale où les chasseurs devraient déclarer précisément leur zone de chasse. Mais un autre membre de la mission d’information, le sénateur écologiste Daniel Salmon, marque son désaccord. « Ce sont des espaces privés, et alors ? La loi, elle s’applique partout. Certaines chasses sont interdites, elles le sont aussi sur les terrains privés. Qu’on n’ait pas les moyens de les contrôler, c’est autre chose. On a saigné l’ONF » (Office National des Forêts).

???

C’est bizarre que quelqu’un qui écrit la loi ne sache pas qu’elle peut s’appliquer ? peut-être que ce sénateur se croit toujours à l’école et que les lois qu’il vote sont des exercices de style.
Quant à D. Salomon il serait temps qu’il se remette à jour L’ONF a été remplacé par l’ONCFS, il y a longtemps et elle-même a été remplacé par l’OFB. Mais ces organistes sont sous la coupe des chasseurs. Il ne contrôle que le braconnage qui porte préjudice à leurs intérêts.

Il semble que certain sénateur pense que la loi ne s’applique pas au domaine privé ?

C’est quoi son métier ?

Il semble urgent de rénover la législation sur la chasse, si la loi ne s’applique pas dans les espaces privés, pourquoi impose-t-elle au non-chasseur d’inclure leurs terrains dans les associations communales de chasse ?

Peut-on faire du tir sur cible chez soi sans protections, avec une carabine mortelle à deux kilomètres ?

 

 

 

30 propositions sénatoriales pour aider la chasse

30 propositions à découvrir :

  1. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir l’objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.
  2. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir l’objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.
  3. Développer les audits de sécurité des territoires de chasse au niveau départemental et local.
  4. Renforcer l’examen du permis de chasser en rendant obligatoire la maîtrise des armes semi-automatiques et une épreuve de performance au tir.
  5. Généraliser le tutorat des jeunes permis lors de la première année de chasse et des chasseurs mineurs jusqu’à leur majorité.
  6. Développer la formation des chasseurs aux premiers secours : PSC1 obligatoire pour passer le permis de chasser, présence d’un chasseur formé et d’une trousse de premiers secours lors des chasses collectives.
  7. Conditionner la possession des carabines à une journée de formation théorique et pratique (si elle n’est pas incluse lors du permis de chasser).
  8. Rendre obligatoire la formation d’organisateur de battues. L’assortir d’une obligation d’assurance.
  9. Compléter la formation décennale sur la sécurité par un volet pratique. La rendre obligatoire avant toute validation après dix ans sans chasser.
  10. Développer les formations pour corriger des comportements dangereux sur décision des FDC, des ACCA, de l’OFB ou des parquets notamment via des stages alternatifs aux poursuites.
  11. Rendre le certificat médical annuel obligatoire. Aligner la chasse sur les sports avec arme.
  12. Interdire l’alcool lors de la chasse. Aligner le taux l’alcoolémie retenu et les sanctions sur les règles en vigueur en matière de code de la route.
  13. Développer une culture du tir : formation au tir, réglage des armes, installation de stands…
  14. Améliorer le suivi de la détention des armes et le contrôle de l’inscription au Finiada en cas de chasse accompagnée et de procédure judiciaire notamment en cas de violences.
  15. Poursuivre l’harmonisation dans la loi des principales règles de sécurité à la chasse et donner au préfet la possibilité de provoquer la révision du SDGC pour des raisons de sécurité.
  16. Soutenir l’action des fédérations de chasseurs en faveur des postes de tir surélevés. Renforcer les sanctions à l’encontre des actes de vol, de destruction et de sabotage des équipements de sécurité.
  17. Rendre obligatoire l’utilisation d’un témoin de chambre vide pour garantir la neutralisation des armes et la rendre visible de tous.
  18. Populariser les méthodes de chasse plus sûres, dont la traque-affût, et lever les obstacles réglementaires lorsqu’ils existent.
  19. Déclaration préalable obligatoire des battues au grand gibier et favoriser la prise d’arrêtés interdisant l’accès aux zones de chasse lorsque les conditions de sécurité le justifient. Rendre ces données disponibles en open data.
  20. Introduire dans le code pénal un délit d’entrave au déroulement d’activités sportives ou de loisir légales.
  21. Permettre aux préfets de limiter les jours et horaires de chasse pour assurer la sécurité des personnes.
  22. Préserver les effectifs de l’OFB en matière de la police de la chasse. Prendre l’arrêté des ministres de la justice et de l’environnement permettant aux inspecteurs de l’OFB de bénéficier de prérogatives de police judiciaire accrues.
  23. Rendre les policiers municipaux compétents en matière de police de la chasse.
  24. Clarifier les prérogatives des agents de développement et des gardes chasse particuliers afin d’accroître les contrôles en matière de police de la chasse.
  25. Permettre la déduction fiscale des frais engagés par les lieutenants de louveterie dans l’exercice de leurs missions de service public.
  26. Clarifier les missions des commissions départementales de sécurité des FDC pour prévenir et sanctionner les comportements dangereux.
  27. Mieux graduer la suspension ou le retrait du permis de chasser en fonction de la gravité de l’infraction. En cas d’homicide par tir direct, le retrait du permis pourrait être systématique et l’interdiction de le repasser portée à dix ans.
  28. Ne pas retenir de jour sans chasse au niveau national. Mais mettre en place le cadre de dialogue qui permettra des adaptations locales concertées entre les acteurs du territoire.
  29. Créer une plateforme de recueil des incidents et conflits d’usage liés à la chasse sous la responsabilité de l’OFB.
  30. Développer les outils de dialogue entre les chasseurs et les autres acteurs de la nature. S’assurer que les FDC soient membres des PNR, des CDESI et du réseau Suricate. Généraliser les chartes avec les fédérations des sports de nature.

Lire aussi : Sécurité à la chasse : un rapport sénatorial sous la forme d’un « mille feuille » de contraintes inadaptées et irréalistes

 

100 accidents de chasse, c’est de la merde !

Fidèle à son arrogance de favori présidentiel, W. Schraen s’offusque que les politiques et les journalistes emmerdent les chasseurs qui n’ont créé que 100 accidents de chasse dont seulement 10 concernent des étrangers à la chasse, dont la légitimité sur place est contestable. Lorsqu’une chasse est en cours, les autres usagers devraient rester à l’abri des balles, chez eux et de préférence au sous-sol.
Dans un autre pays autoritaire, les protégés du chef d’État tuent bien plus de personnes sans qu’aucun journaliste ne trouve à y redire. A quoi sert d’avoir lié des liens d’amitié avec les plus hauts responsables d’un état, si on ne peut pas tuer ou blesser une dizaine de personnes sans avoir à rendre des comptes.
Les chasseurs sont nombreux, immensément riche et compte parmi eux, de nombreux et éminent responsable politique. Ils ne devraient pas être traités comme de simples citoyens, ils ont des missions de services publics !
Exterminer les espèces qu’ils ont largement contribuées à reproduire en est une, mais aussi celle de faire la police dans le maquis rural, pour y chasser les gueux qui n’ont rien à y faire. Dans le monde rural, seuls les chasseurs devraient avoir la liberté de circuler.

Comme toutes les hordes armées qui bénéficient d’une immunité au plus haut de l’état, l’arrogance des chasseurs n’a plus de limite. Espérons qu’ils finissent par exaspérer leur protecteur. Peut -être qu’alors les civils, sans armes, retrouveront le droit de vivre et de circuler dans la nature.

 

 

La charia de l’état cynégétique

Le droit de vie et de mort est le plus grand des pouvoirs sur les vivants.
C’est pourquoi chasser pour tuer est le loisir préféré de beaucoup d’élus frustrés de pouvoir.
L’empathie devrait être une des premières qualités d’un homme politique, certainement pas le plaisir de tuer.
Les chasseurs qui se présentent aux élections, ne s’intéressent pas au sort de leurs administrés, ils défendent les intérêts égoïstes de leur communauté.
Le système des grands électeurs et le puissant lobby de la chasse a permis de phagocyter le sénat, si bien que 80 % de Français qui sont contre la chasse, sont représentés au sénat par 80 % de parlementaires chasseurs, sous la coupe du président Gérard Larcher grand fanatique de cartons sur animaux vivants.
Les 20 % de député non-chasseurs n’osent pas prendre parti contre les privilèges de la chasse. Les rares élus qui ont osé contrarier les chasseurs, ont rapidement été démissionnés, même du poste de ministre !

Comme disent les chasseurs : «Ce n’est pas aux élus de faire la loi dans nos campagnes ! » Ailleurs cela s”apelle des zones de non-droit communautariste.

Il n’est donc pas étonnant que, contrairement à toutes les autres activités à risques, chaque accident de chasse donne lieu à de nouveaux droits pour les chasseurs et de nouvelles restrictions pour les autres usagers de la nature.

Suite au cynégécide de Morgan Keane le collectif « unjourunchasseur » a recueilli des milliers de témoignages de personnes agressées, intimidées ou spoliées de leurs biens ou privés de leurs animaux de compagnie tués par des chasseurs. Tous témoignent des difficultés à faire enregistrer leurs plaintes.
Entre gens d’armes, on se soutient !
Si ces témoignages ont ému le groupe parlementaire saisie de la sécurité à la chasse, ils ont vite oublié les conditions du cynégécide de Morgan Keane, lorsqu’il a fallu rédiger leurs propositions pour sécuriser la chasse. Les randonneurs n’auront plus accès à la nature, les chasseurs continueront leurs massacres dominicaux et pourront même ‘exploiter la venaison’ c’est-à-dire s’enrichir en chassant dans les réserves, la chasse est étendue à tout l’été et les soi-disant nuisibles sont torturés et exterminés toute l’année.

À la décharge de nos parlementaires, il faut préciser que le lobbyiste des chasseurs, Thierry Coste, se vante d’être à la tête du dernier groupe Stalinien d’Europe et Willy Schraen, président de la fédération des chasseurs, multiplie impunément les incitations aux meurtres, les appels à la désobéissance civique, insulte le conseil d’état et menace de « mettre la ruralité à feu et à sang », dès que la moindre allusion à une restriction de son plaisir de tuer est évoquée au parlement !

De quoi dissuader les plus téméraires de nos parlementaires !

À l’abri de leur immunité présidentielle, les chasseurs peuvent tout se permettre. Personne n’ose dénoncer les viols de la république. Surtout pas la presse officielle.
Il suffit aux chasseurs d’offrir quelques gibiers ou d’inviter des patrons à une partie de chasse, pour faire taire leur probité journalistique.
Les chasseurs dictent leurs lois au gouvernement. C’est un état dans l’état parce qu’ils n’ont pas d’opposants politiques.µ
Les dogmes du règlement intérieur de la fédération de chasse sont progressivement inscrits dans le Code de l’environnement jusqu’à devenir la « charia », de l’état cynégétique.
Ceux qui s’y opposent sont menacés par la loi et par les chasseurs.

Les médias, les parlementaires, la police, la justice et le public n’osent pas s’opposer aux chasseurs. La chasse est un état dans l’état.

S’il est impossible de lutter contre la chasse, il reste possible de lutter pour une association de « chasseurs qui ne chassent pas », mais qui observent et immortalisent des scènes de vie sauvages.
Ce sont les snipersdimages.
Cette activité est incompatible philosophiquement, pratiquement et sécuritairement avec la chasse, mais elle ne présente aucun risque ni pour les autres usagers ni pour la biodiversité. Ils en ont besoin !
Ils proposent une autre approche de la faune sauvage pour vivre en harmonie avec la « biodiversité naturelle », telle qu’elle a évoluée depuis 3 milliards d’années.

Il existe des milliers de raisons de détester la chasse,
mais il y a une bonne raison de soutenir les snipersdimages :       C’est la seule alternative à la chasse.

Nous ne sommes pas contre la chasse, nous sommes autre chose ;
une autre association, une autre politique, un autre art de vivre…
Nous sommes d’autres usagers de la faune sauvage !

Rejoignez-nous sur SNIPERSDIMAGES.FR

Consultations publiques ESOD 07/2023

Consultations publiques ESOD 07/2023

 [Consultations publiques du MTECT] Confirmation du dépôt d’un commentaire sur le site des consultations publiques 

Bonjour,

vous avez déposé un commentaire sur le site des consultations publiques
du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des
territoires
https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
au sujet de la consultation Projet d’arrêté pris pour l’application de
l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les
périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles
d’occasionner des dégâts  

Date et heure du dépôt : le 02/07/2023 à 06:43
Titre de votre commentaire : Pour une laïcité cynégétique
Votre commentaire :
Mesdames, messieurs.
Les débats, précédents vos décisions de classer ESOD un certain nombre
d’animaux pourtant légitimes dans la nature française, mettent en
évidence vos choix uniquement favorable à la fédération des chasseurs.
Quoi qu’elle en dise, cette association n’est pas la seule représentative
de la ruralité.
Les snipersdimages sont aussi des usagers de la faune sauvage, mais ils ne
cherchent pas à modifier la biodiversité pour leur seul intérêt. Ou
plutôt leurs intérêts sont de profiter d’une biodiversité non réduite
à la cynégétique et d’une faune qui ne soit pas terrorisée.
Dans un état laïc, notre choix d’observer et d’immortaliser des scènes
de vie sauvage, ne devrait pas être méprisé au bénéfice de ceux qui
aiment détruire ou tuer.
Notre art de vivre n’est pas plus pitoyable que d’autre. Il existe depuis
les peintures rupestres. L’économie médiatique de la faune sauvage est
bien plus importante que celle de l’exploitation de la venaison.
En conséquence, je vous prie de bien vouloir prendre en considération les
arguments scientifiques contre la destruction des petits prédateurs, afin
de ne pas être encore responsable d’une autre catastrophe écologique et
de respecter la pluralité des usages de la faune sauvage.
En cette période troublée, je comprends que les menaces de mettre à feu
et sang la ruralité vous oblige à prendre des décisions favorables aux
chasseurs, mais la constitution vous autorise à prendre aussi des
décisions qui respectent les intérêts de tous les protagonistes, afin de
ne pas être accusé de favoritisme.
Note:
L’association Snipersdimages a pour objectif de défendre les intérêts
des autres usagers de la nature et de sa faune sauvage, que ceux des
loisirs cynégétiques, qui déjà sont égémoniquement représentés et
comblés par l’état.
(Leurs usages se limitent exclusivement à ceux qui n’ont pas d’impact
négatif sur la biodiversité et sur la vie terrestre en général.)

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des
territoires

Ceci est un mail automatique suite à votre dépôt de commentaire sur le
site des consultations publiques du Ministère de la Transition écologique
et de la Cohésion des territoires.
Meurtre cynégétique ? Frédéric Bezin

Meurtre cynégétique ? Frédéric Bezin

Gard. Assassinat à Vauvert : la piste d’un violent différend avec des chasseurs

Près de quatre mois après l’assassinat de Frédéric Bezin, 36 ans, devant sa propriété de Vauvert, dans le Gard, les gendarmes suivent la piste d’un contentieux avec des chasseurs.

Frédéric Bezin, assassiné froidement à Vauvert
Frédéric Bezin, assassiné froidement à Vauvert (©Facebook)

Métropolitain

Mon actu

Près de quatre mois après l‘assassinat de Frédéric Bezin, un père de famille de 36 ans (marié, deux enfants) devant sa propriété gardoise de Vauvert, les gendarmes travaillent la piste d’un contentieux avec un chasseur. Pour l’heure, le mystère reste entier.

26 octobre 2021, 7h15, hameau de Gallician, commune de Vauvert, en Petite Camargue. Un matin comme les autres pour Frédéric Bezin, un fabricant et vendeur de clôtures en bois pour les prés et les parcelles de chevaux, qui rejoint sa petite entreprise pour une nouvelle journée de travail. Le négociant en bois, cavalier à ses heures, quitte la propriété familiale comprenant un haras, L’Ecurie du Monarque, et il est en train de refermer le portail, quand un coup de feu claque. Frédéric Bezin n’a pas le temps de comprendre, il s’écroule, tué d’une cartouche dans la tête. Son père inquiet de cette détonation accourt et découvre le drame.

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Le camion-benne de Frédéric Bezin incendié volontairement
Le camion-benne de Frédéric Bezin incendié volontairement (©Facebook)

Guet-apens

L’enquête établit rapidement que l’artisan est tombé dans un guet-apens tendu par un tireur posté à quelques dizaines de mètres à peine de l’entrée de la propriété, dissimulé probablement derrière un arbre ou une petite haie. Il est venu à pied et, son forfait accompli, a ensuite regagné un véhicule garé non loin de là. Il n’y a eu aucun témoin direct et les voisins les plus proches n’ont rien vu, ni rien entendu.

Pour les gendarmes de la section de recherches de Nîmes et de la brigade de recherches de la compagnie de Vauvert, il ne fait aucun doute : l’assassin est venu régler des comptes après avoir discrètement épié les habitudes de Frédéric Bezin et choisi l’heure propice pour l’abattre froidement. À 7h15, la portion de route du hameau isolé de Gallician qui longe la propriété du trentenaire est très peu fréquentée.

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La mini pelleteuse et la remorque calcinées en pleine nuit
La mini pelleteuse et la remorque calcinées en pleine nuit (©Facebook)

Incendies criminels

Depuis près de quatre mois, la famille de cet artisan modèle et travailleur qui ne comptait pas ses heures, ses amis et les enquêteurs sont taraudés par cette question : pourquoi ? Et qui avait une haine féroce au point de venir abattre ce trentenaire ? Les gendarmes découvrent que Frédéric Bezin avait des ennemis et établissent un lien avec des actes de vandalisme. Quelques mois avant son exécution, la victime avait déposé des plaintes contre X, après des incendies volontaires rapprochés : d’abord, dix tonnes de paille pour nourrir ses chevaux, puis, une petite pelle mécanique et sa remorque et enfin un camion-benne. Des feux criminels nocturnes.

À l’époque, à son père et aux gendarmes, Frédéric Bezin livre un détail qui est le fil conducteur de l’enquête sur son assassinat : un matin, peu après l’ouverture de la chasse, l’entrepreneur avait eu un litige, verbalement violent, avec quelques chasseurs qui tiraient le gibier beaucoup trop près des écuries, rendant nerveux les chevaux. Des cartouches dangereuses pour les deux jeunes enfants qui jouaient non loin de là. Le premier incendie volontaire est allumé quelques jours plus tard… Deux autres suivront. Les auteurs ont escaladé une clôture proche du portail pour mettre le feu avec du carburant. Des actes de vandalisme qui lui causent un préjudice matériel et financier, l’obligeant à mettre en sommeil sa société pendant deux mois.

Ennemis

Depuis l’exécution de Frédéric Bezin, les enquêteurs exploitent discrètement la piste du différend avec ces chasseurs, d’autant qu’il a été tué avec un fusil de chasse, par un nemrod confirmé qui a visé la tête. Des investigations minutieuses, notamment des expertises techniques sont diligentées. Les gendarmes s’emploient à identifier les chasseurs présents à Gallician, lors du litige. Ils progressent chaque semaine. Mais, ils n’excluent pas le geste d’un concurrent, car, selon le témoignage de son père, Frédéric Bezin n’avait pas qu’un chasseur comme ennemi, mais également semble t-il des artisans gérant la vente du bois de clôtures et des propriétaires de ranchs, ne supportant pas son installation à Gallician, où il leur faisait de l’ombre. L’hypothèse d’une vengeance sentimentale et d’une jalousie familiale est écartée. 

« Les gendarmes vont mettre le temps qu’il faut, mais, grâce aux indices qu’ils engrangent, aux multiples auditions, l’assassin sera identifié », assure avec certitude une source proche de l’enquête. Un assassin qui ne doit pas habiter bien loin de Gallician.