SNIPERSDIMAGES, SNIPDIM & SNIPIs(es)
Ils ne traquent pas, ils observent.
Ils ne tuent pas, ils immortalisent.

Le savoir humain face à la tradition bestiale.
1) Origine
L’observation et l’immortalisation de scènes de vies sauvages existent depuis que l’homme a peint les murs des cavernes.
Le concept de Snipersdimages est né du constat de l’absence de représentativité politique des personnes intéressée par la vie sauvage pour l’observer et la comprendre, sans la détruire ou l’exploiter.
C’est un « art de vivre » respectable qui doit être protégé par une législation alternative à celle de la chasse.
2) Qui sont ils ?
Les Snipersdimages, ou Snipis, sont des observateurs furtifs de la faune sauvage. Ils se fondent dans l’environnement pour approcher et observer des instants de vies.
Souvent ils immortalisent et partagent leurs observations.
Cette activité est incompatible avec la chasse, qui terrorise la faune et met en danger la vie des snipis camouflés dans le biotope du gibier.



3) Pourquoi ce nom ?
À l’origine, SNIPERSdimages vient des techniques de furtivité des snipers militaires, les ghillies que des Snipersdimages utilisent pour approcher les animaux. Le nom, au pluriel, rappelle qu’il s’agit d’une communauté qui partage les même valeur.
Les IMAGES des instants de vies, qu’ils enregistrent, peuvent être visuelles, sonores, virtuelles ou n’être que de simples souvenirs.
SNIPERSDIMAGES est le nom de la communauté.
Il était utilisé comme nom commun invariable (une ou un snipersdimages) au début de la communauté. Ce nom martial parait trop agressif. L’activité sera appelée le ou la « SNIPDI » et les pratiquants, le, la, les « SNIPI(es) », jusqu’à ce qu’apparaisse un nom définissant mieux l’ensemble des usagers de la nature respectueux de sa faune. Par exemple « OBSIM » tiré de « OBServer & IMmortaliser ».
Et pour singer le folklore cynégétique :
La Skoposathanatos est la science des snipersdimages, du grec ancien skopós observateur et athanatízō (ἀθανατίζω) immortaliser. On peut dire que c’est une branche de l’éthologie. Les snipis (es) sont des éthologues de terrains
Le saint patron des snipis est évidement saint François d’Assise.
Note : Au cinéma et dans les jeux vidéo, les snipers militaires sont souvent confondus avec des tireurs d’élite. Normalement, les snipers ne tirent jamais, pour ne pas être repérés et perdre leur statut d’observateur.
4) Est-ce légal ?
La législation n’est pas compétente pour défendre une faune sauvage qui n’appartient à personne (res nullius). Le droit ne protège que les intérêts des personnes humaines, donc des chasseurs, pour ce qui concerne la faune sauvage. Mais elle doit rétablir aussi les droits des personnes qui ne veulent pas l’exploiter ou la détruire, mais l’admirer. Ce sont d’autres usagers parfaitement légitimes.
La SNIPDIM est une activité légitime et utile pour comprendre et apprécier les autres formes de vies terrestres. Il recherche une gestion et un rapport moins conflictuel avec la faune terrestre.


5) Est-ce dogmatique ou scientifique ?
Notre relation à la faune ne peut plus être prédatrice, nous sommes bien trop dangereux et nombreux. De nombreuses espèces ont définitivement disparu et les autres sont dans un tel état que les chasseurs les reproduisent. La chasse est devenue de l’élevage dont la viande est intraçable et pleine de plombs. L’élevage de gibier est un oxymoron administratif.
Notre évolution et les connaissances scientifiques nous rendent également responsable de notre comportement via à vis de la faune sauvage. On sait maintenant que ce n’est pas qu’une « chose » sans conscience, comme la définit encore le législateur pour qui un animal ne devient sensible, que lorsqu’il est domestiqué !
Chaque jour, l’éthologie découvre que les animaux ont des aptitudes cognitives proches des humains. Ce qui était, depuis longtemps, une évidence pour les naturalistes.
Même si les chasseurs font du prosélytisme dans les écoles, il devient difficile d’adhérer aux dogmes cynégétiques, car les naturalistes scientifiques diffusent des documentaires qui contredisent les discours panégyriques de l’état et ses médias.
6) Est-ce traditionnel ?
Les peintures rupestres témoignent que l’immortalisation des scènes de vies sauvages se pratique depuis le début de l’humanité. Cette passion naturaliste & artistique se perpétue dans tous les arts au fil des millénaires, jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, souvent dans la photo et les films animaliers.


7) Est ce économiquement viable ?
Tous les usagers de la nature devraient pouvoir profiter gratuitement de l’environnement. Mais il est probable, que l’économie des snipersdimages soit plus importante que celle de la chasse. Elle profite déjà au plus grand nombre par les livres, les expositions, les films et autres médias télévisés, comme le montre le succès des films animaliers.
Puisqu’elle la concurrence, l’économie de Snipersdimages se rapprochera de celle de la chasse et lorsque l’association atteindra le million d’adhérents, nous réclamerons les mêmes aides d’état que celles des chasseurs :
Abondement de 100 % de la cotisation, formation gratuite, subvention de quelques dizaines de millions d’euros, multiplication par 45.000 de la subvention, etc.
Une association comme l’ASPAS prouve que la renaturation répond à un besoin sociétal économiquement viable.
8) Quel rapport avec la chasse ?
Snipersdimages est une opposition politique, une autre philosophie ou une alternative religieuse à la chasse. Ils remettent en cause l’hégémonie cynégétique dans la gestion agro-sylvo-pastorale avec la faune sauvage.
L’activité des snipersdimages (la ou le SNIPDIM) est définitivement incompatible avec la chasse, qui dérange et traumatise durablement la faune. La chasse est aussi un risque létal évident pour les snipersdimages, camouflés dans l’environnement fréquenté par le gibier.
La mission parlementaire pour la sécurisation de la chasse accorde de nouveaux droits aux chasseurs et des restrictions aux randonneurs et autres usagers de la nature.
http://www.senat.fr/rap/r21-882/r21-882_mono.html#toc161
Le communautarisme, que l’état reproche à certains, ne le concerne plus, quand il s’agit de lui.

9) Quelles techniques sont utilisées ?
Les techniques et le matériel de chasse manquent trop de discrétion pour être utilisés. Les snipersdimages utilisent plutôt des techniques de furtivité et d’observations militaires. Les technologies robotiques et animatroniques sont aussi de plus en plus utilisées pour les animaux très sensibles ou les biotopes inaccessibles. L’immortalisation se fait en photos, vidéos, dessins, peintures, livres, BD, sons … ou en simples souvenirs. Tout moyen permettant d’immortaliser un instant de vie sauvage.
Nous soutenir ?
L’association Snipersdimages rétablira le droit pour tous, d’observer la faune sauvage et sa biodiversité, elle luttera contre les privilèges cynégétiques et les discriminations législatives qui entravent ce droit. Propriétaires terriens et usagers de la nature doivent pouvoir choisir librement, comment ils souhaitent profiter de la faune locale. Soit en l’observant et en la regardant vivre, soit en la pourchassant pour la massacrer.
La faune sauvage, res_nullius, n’appartient à personne, mais nous en faisons partis. Sa gestion ne doit plus être monopolisée par les intérêts égoïstes, et meurtriers, de quelques-uns.

L’association
Objectifs
L’objectif de l’association est de remplacer le jeu de guerre contre la faune, qu’est devenue la chasse, par une activité moins autistique, plus respectueuse de la nature, de sa faune et des autres usagers.
Elle s’apuiera sur les observations de ses adhérents et les avancées scientifiques pour changer les comportements et proposer des solutions permettant de préserver une véritable biodiversité, qui ne se limite plus aux seuls intérêts cynégétiques.
Les Projets
La priorité est à la réforme de la législation pour rétablir un minimum de justice environnementale par :
- La pluralité des droits d’usage de la faune et de son environnement.
- L’élargissement des privilèges cynégétiques aux autres usagers pouvant être concernés.
- L’éradication des règles iniques qui n’aurait jamais du existée en démocratie.
La vulgarisation du snipdim sera confiée aux adhérents en :
- Rédigeant collectivement une encyclopédie des savoirs des snipersdimages.
- Créant des associations dans chaque commune pour vulgariser le concept.
- Exigeant des aides et subventions proportionnelles au nombre d’adhérents.
Concrètement
- Création d’un droit d’Eden attaché au terrain : Ce droit équivalent au droit de chasse s’oppose à celui-ci. Les propriétaires auront le choix entre le droit de tuer ou le droit d’observer la faune qui se réfugie sur leur terrain.
- Les battues administratives ne sont pas de la chasse, elles pourront toujours être décidées par les prefets pour défendre les interêts agro sylvo pastorale, en tenant compte des intérêts des SNIPIS.
J’ai fait un rêve.
C’est le rêve que fait l’humanité depuis qu’elle s’est lancée dans l’aventure technologique. Celui de vivre avec la nature pas contre elle. On sait qu’elle gagnera. Si notre ignorance nous a conduits à une catastrophe mondiale, on sait maintenant que l’on peut se nourrir sans détruire, que la croissance exponentielle aura une fin d’autant plus brutale qu’elle aura durée longtemps et que la gestion guerrière des humains contre la faune sauvage est un suicide. Nous faisons parti de la biodiversité, mais nous en sommes le plus grand déséquilibre. A la fin d’une vie ou d’une civilisation les populations n’espèrent plus gagner la compétition pour devenir les maîtres du monde, elles ne veulent que vivre heureuse et en paix entre terriens, (Sauf quelques dictateurs).
La croissance exponentielle de la population mondiale est indispensable à notre économie. Pourtant cette croissance s’arrètera tôt ou tard. Notre modèle économique devrait s’y adapter maintenant pour ne pas disparaître en n’ayant pas anticipé cette fin.
Les restrictions que l’on nous demande seront sans doute bientôt obligatoires.
Contrairement à ce que prétendent certains démographes, 8 milliards d’humains ne peuvent pas vivre sur terre, ils ne peuvent que survivre encore quelque temps avant la catastrophe finale.
Le nombre naturel d’humains est dépassé le jour ou ils sont obligés de construire un système artificiel d’épuration des eaux. Dès lors, la nature ne peut plus recycler indéfiniment les déchets organiques, il y a déséquilibre. Aucun animal n’intervient à la place des cycles biologiques. C’est de l’acharnement thérapeutique.
Nuisibles ESOD
La notion d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, (ESOD) sera précisée pour savoir à qui elle pourrait porter préjudice et à qui elle bénéficie. Il sera alors possible de trouver d’autres solutions que son éradication. Une espèce nuisible pour les uns est souvent utile pour les autres et toujours utile à la biodiversité, puisque c’est elle qui l’a créée. Sinon elle n’existerait ou s’autodétruirait (comme qui vous savez !).
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