Les chasseurs peuvent faire ce qu’ils veulent chez eux !

‌Pour Patrick Chaize  « 75 % de la forêt française appartient à des privés. Et c’est là toute la difficulté parce que les chasseurs sont souvent sur des espaces privés qui leur appartiennent […] On ne peut rien interdire sur des espaces privés, les chasseurs sont chez eux, ils font ce qu’ils veulent » justifie le sénateur de l’Ain. Il plaide plutôt pour la création d’une plateforme nationale où les chasseurs devraient déclarer précisément leur zone de chasse. Mais un autre membre de la mission d’information, le sénateur écologiste Daniel Salmon, marque son désaccord. « Ce sont des espaces privés, et alors ? La loi, elle s’applique partout. Certaines chasses sont interdites, elles le sont aussi sur les terrains privés. Qu’on n’ait pas les moyens de les contrôler, c’est autre chose. On a saigné l’ONF » (Office National des Forêts).

???

C’est bizarre que quelqu’un qui écrit la loi ne sache pas qu’elle peut s’appliquer ? peut-être que ce sénateur se croit toujours à l’école et que les lois qu’il vote sont des exercices de style.
Quant à D. Salomon il serait temps qu’il se remette à jour L’ONF a été remplacé par l’ONCFS, il y a longtemps et elle-même a été remplacé par l’OFB. Mais ces organistes sont sous la coupe des chasseurs. Il ne contrôle que le braconnage qui porte préjudice à leurs intérêts.

Il semble que certain sénateur pense que la loi ne s’applique pas au domaine privé ?

C’est quoi son métier ?

Il semble urgent de rénover la législation sur la chasse, si la loi ne s’applique pas dans les espaces privés, pourquoi impose-t-elle au non-chasseur d’inclure leurs terrains dans les associations communales de chasse ?

Peut-on faire du tir sur cible chez soi sans protections, avec une carabine mortelle à deux kilomètres ?

 

 

 

30 propositions sénatoriales pour aider la chasse

30 propositions à découvrir :

  1. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir l’objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.
  2. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir l’objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.
  3. Développer les audits de sécurité des territoires de chasse au niveau départemental et local.
  4. Renforcer l’examen du permis de chasser en rendant obligatoire la maîtrise des armes semi-automatiques et une épreuve de performance au tir.
  5. Généraliser le tutorat des jeunes permis lors de la première année de chasse et des chasseurs mineurs jusqu’à leur majorité.
  6. Développer la formation des chasseurs aux premiers secours : PSC1 obligatoire pour passer le permis de chasser, présence d’un chasseur formé et d’une trousse de premiers secours lors des chasses collectives.
  7. Conditionner la possession des carabines à une journée de formation théorique et pratique (si elle n’est pas incluse lors du permis de chasser).
  8. Rendre obligatoire la formation d’organisateur de battues. L’assortir d’une obligation d’assurance.
  9. Compléter la formation décennale sur la sécurité par un volet pratique. La rendre obligatoire avant toute validation après dix ans sans chasser.
  10. Développer les formations pour corriger des comportements dangereux sur décision des FDC, des ACCA, de l’OFB ou des parquets notamment via des stages alternatifs aux poursuites.
  11. Rendre le certificat médical annuel obligatoire. Aligner la chasse sur les sports avec arme.
  12. Interdire l’alcool lors de la chasse. Aligner le taux l’alcoolémie retenu et les sanctions sur les règles en vigueur en matière de code de la route.
  13. Développer une culture du tir : formation au tir, réglage des armes, installation de stands…
  14. Améliorer le suivi de la détention des armes et le contrôle de l’inscription au Finiada en cas de chasse accompagnée et de procédure judiciaire notamment en cas de violences.
  15. Poursuivre l’harmonisation dans la loi des principales règles de sécurité à la chasse et donner au préfet la possibilité de provoquer la révision du SDGC pour des raisons de sécurité.
  16. Soutenir l’action des fédérations de chasseurs en faveur des postes de tir surélevés. Renforcer les sanctions à l’encontre des actes de vol, de destruction et de sabotage des équipements de sécurité.
  17. Rendre obligatoire l’utilisation d’un témoin de chambre vide pour garantir la neutralisation des armes et la rendre visible de tous.
  18. Populariser les méthodes de chasse plus sûres, dont la traque-affût, et lever les obstacles réglementaires lorsqu’ils existent.
  19. Déclaration préalable obligatoire des battues au grand gibier et favoriser la prise d’arrêtés interdisant l’accès aux zones de chasse lorsque les conditions de sécurité le justifient. Rendre ces données disponibles en open data.
  20. Introduire dans le code pénal un délit d’entrave au déroulement d’activités sportives ou de loisir légales.
  21. Permettre aux préfets de limiter les jours et horaires de chasse pour assurer la sécurité des personnes.
  22. Préserver les effectifs de l’OFB en matière de la police de la chasse. Prendre l’arrêté des ministres de la justice et de l’environnement permettant aux inspecteurs de l’OFB de bénéficier de prérogatives de police judiciaire accrues.
  23. Rendre les policiers municipaux compétents en matière de police de la chasse.
  24. Clarifier les prérogatives des agents de développement et des gardes chasse particuliers afin d’accroître les contrôles en matière de police de la chasse.
  25. Permettre la déduction fiscale des frais engagés par les lieutenants de louveterie dans l’exercice de leurs missions de service public.
  26. Clarifier les missions des commissions départementales de sécurité des FDC pour prévenir et sanctionner les comportements dangereux.
  27. Mieux graduer la suspension ou le retrait du permis de chasser en fonction de la gravité de l’infraction. En cas d’homicide par tir direct, le retrait du permis pourrait être systématique et l’interdiction de le repasser portée à dix ans.
  28. Ne pas retenir de jour sans chasse au niveau national. Mais mettre en place le cadre de dialogue qui permettra des adaptations locales concertées entre les acteurs du territoire.
  29. Créer une plateforme de recueil des incidents et conflits d’usage liés à la chasse sous la responsabilité de l’OFB.
  30. Développer les outils de dialogue entre les chasseurs et les autres acteurs de la nature. S’assurer que les FDC soient membres des PNR, des CDESI et du réseau Suricate. Généraliser les chartes avec les fédérations des sports de nature.

Lire aussi : Sécurité à la chasse : un rapport sénatorial sous la forme d’un « mille feuille » de contraintes inadaptées et irréalistes

 

La charia de l’état cynégétique

Le droit de vie et de mort est le plus grand des pouvoirs sur les vivants.
C’est pourquoi chasser pour tuer est le loisir préféré de beaucoup d’élus frustrés de pouvoir.
L’empathie devrait être une des premières qualités d’un homme politique, certainement pas le plaisir de tuer.
Les chasseurs qui se présentent aux élections, ne s’intéressent pas au sort de leurs administrés, ils défendent les intérêts égoïstes de leur communauté.
Le système des grands électeurs et le puissant lobby de la chasse a permis de phagocyter le sénat, si bien que 80 % de Français qui sont contre la chasse, sont représentés au sénat par 80 % de parlementaires chasseurs, sous la coupe du président Gérard Larcher grand fanatique de cartons sur animaux vivants.
Les 20 % de député non-chasseurs n’osent pas prendre parti contre les privilèges de la chasse. Les rares élus qui ont osé contrarier les chasseurs, ont rapidement été démissionnés, même du poste de ministre !

Comme disent les chasseurs : «Ce n’est pas aux élus de faire la loi dans nos campagnes ! » Ailleurs cela s”apelle des zones de non-droit communautariste.

Il n’est donc pas étonnant que, contrairement à toutes les autres activités à risques, chaque accident de chasse donne lieu à de nouveaux droits pour les chasseurs et de nouvelles restrictions pour les autres usagers de la nature.

Suite au cynégécide de Morgan Keane le collectif « unjourunchasseur » a recueilli des milliers de témoignages de personnes agressées, intimidées ou spoliées de leurs biens ou privés de leurs animaux de compagnie tués par des chasseurs. Tous témoignent des difficultés à faire enregistrer leurs plaintes.
Entre gens d’armes, on se soutient !
Si ces témoignages ont ému le groupe parlementaire saisie de la sécurité à la chasse, ils ont vite oublié les conditions du cynégécide de Morgan Keane, lorsqu’il a fallu rédiger leurs propositions pour sécuriser la chasse. Les randonneurs n’auront plus accès à la nature, les chasseurs continueront leurs massacres dominicaux et pourront même ‘exploiter la venaison’ c’est-à-dire s’enrichir en chassant dans les réserves, la chasse est étendue à tout l’été et les soi-disant nuisibles sont torturés et exterminés toute l’année.

À la décharge de nos parlementaires, il faut préciser que le lobbyiste des chasseurs, Thierry Coste, se vante d’être à la tête du dernier groupe Stalinien d’Europe et Willy Schraen, président de la fédération des chasseurs, multiplie impunément les incitations aux meurtres, les appels à la désobéissance civique, insulte le conseil d’état et menace de « mettre la ruralité à feu et à sang », dès que la moindre allusion à une restriction de son plaisir de tuer est évoquée au parlement !

De quoi dissuader les plus téméraires de nos parlementaires !

À l’abri de leur immunité présidentielle, les chasseurs peuvent tout se permettre. Personne n’ose dénoncer les viols de la république. Surtout pas la presse officielle.
Il suffit aux chasseurs d’offrir quelques gibiers ou d’inviter des patrons à une partie de chasse, pour faire taire leur probité journalistique.
Les chasseurs dictent leurs lois au gouvernement. C’est un état dans l’état parce qu’ils n’ont pas d’opposants politiques.µ
Les dogmes du règlement intérieur de la fédération de chasse sont progressivement inscrits dans le Code de l’environnement jusqu’à devenir la « charia », de l’état cynégétique.
Ceux qui s’y opposent sont menacés par la loi et par les chasseurs.

Les médias, les parlementaires, la police, la justice et le public n’osent pas s’opposer aux chasseurs. La chasse est un état dans l’état.

S’il est impossible de lutter contre la chasse, il reste possible de lutter pour une association de « chasseurs qui ne chassent pas », mais qui observent et immortalisent des scènes de vie sauvages.
Ce sont les snipersdimages.
Cette activité est incompatible philosophiquement, pratiquement et sécuritairement avec la chasse, mais elle ne présente aucun risque ni pour les autres usagers ni pour la biodiversité. Ils en ont besoin !
Ils proposent une autre approche de la faune sauvage pour vivre en harmonie avec la « biodiversité naturelle », telle qu’elle a évoluée depuis 3 milliards d’années.

Il existe des milliers de raisons de détester la chasse,
mais il y a une bonne raison de soutenir les snipersdimages :       C’est la seule alternative à la chasse.

Nous ne sommes pas contre la chasse, nous sommes autre chose ;
une autre association, une autre politique, un autre art de vivre…
Nous sommes d’autres usagers de la faune sauvage !

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Consultations publiques ESOD 07/2023

Consultations publiques ESOD 07/2023

 [Consultations publiques du MTECT] Confirmation du dépôt d’un commentaire sur le site des consultations publiques 

Bonjour,

vous avez déposé un commentaire sur le site des consultations publiques
du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des
territoires
https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
au sujet de la consultation Projet d’arrêté pris pour l’application de
l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les
périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles
d’occasionner des dégâts  

Date et heure du dépôt : le 02/07/2023 à 06:43
Titre de votre commentaire : Pour une laïcité cynégétique
Votre commentaire :
Mesdames, messieurs.
Les débats, précédents vos décisions de classer ESOD un certain nombre
d’animaux pourtant légitimes dans la nature française, mettent en
évidence vos choix uniquement favorable à la fédération des chasseurs.
Quoi qu’elle en dise, cette association n’est pas la seule représentative
de la ruralité.
Les snipersdimages sont aussi des usagers de la faune sauvage, mais ils ne
cherchent pas à modifier la biodiversité pour leur seul intérêt. Ou
plutôt leurs intérêts sont de profiter d’une biodiversité non réduite
à la cynégétique et d’une faune qui ne soit pas terrorisée.
Dans un état laïc, notre choix d’observer et d’immortaliser des scènes
de vie sauvage, ne devrait pas être méprisé au bénéfice de ceux qui
aiment détruire ou tuer.
Notre art de vivre n’est pas plus pitoyable que d’autre. Il existe depuis
les peintures rupestres. L’économie médiatique de la faune sauvage est
bien plus importante que celle de l’exploitation de la venaison.
En conséquence, je vous prie de bien vouloir prendre en considération les
arguments scientifiques contre la destruction des petits prédateurs, afin
de ne pas être encore responsable d’une autre catastrophe écologique et
de respecter la pluralité des usages de la faune sauvage.
En cette période troublée, je comprends que les menaces de mettre à feu
et sang la ruralité vous oblige à prendre des décisions favorables aux
chasseurs, mais la constitution vous autorise à prendre aussi des
décisions qui respectent les intérêts de tous les protagonistes, afin de
ne pas être accusé de favoritisme.
Note:
L’association Snipersdimages a pour objectif de défendre les intérêts
des autres usagers de la nature et de sa faune sauvage, que ceux des
loisirs cynégétiques, qui déjà sont égémoniquement représentés et
comblés par l’état.
(Leurs usages se limitent exclusivement à ceux qui n’ont pas d’impact
négatif sur la biodiversité et sur la vie terrestre en général.)

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des
territoires

Ceci est un mail automatique suite à votre dépôt de commentaire sur le
site des consultations publiques du Ministère de la Transition écologique
et de la Cohésion des territoires.

Cynégécides

Les cynégécides sont des meurtres perpétrés par les chasseurs.
Ils se différencient des autres assassinats parce qu’ils sont toujours classés en « malheureux accidents de chasse ».
Pourtant, une analyse statistique ou objective démontre le contraire.
La probabilité qu’une balle perdue, tirée au hasard, touche une personne en pleine tête, est quasiment nulle dans les campagnes interdites aux autres usagers, sauf si la victime est visée intentionnellement pour lui signifier qu’elle est indésirable dans la zone de chasse.
Les usagers inoffensifs témoignent que c’est une pratique d’intimidation courante. Les chasseurs prétendent vouloir seulement observer le gêneur avec la lunette de leur carabine, mais p
arfois le coup part ! Il suffit alors aux chasseurs, de se mettre d’accord pour imaginer une trajectoire de sanglier qui pourrait expliquer que le randonneur se soit retrouvé dans la ligne de tir, ou imaginer de multiples rebonds de la balle !!!!
Quand on voit le nombre de balles tirées dans un corps à corps militaire, pour avoir une chance de toucher l’adversaire, On imagine facilement le nombre de balles qui devrait être tirée au hasard pour blesser la rare personne qui ose s’aventurer à moins de deux kilomètres d’une chasse. La plupart des accidents de chasse sont des menaces qui tournent mal.
Contrairement à toutes les autres activités dangereuses, la sécurité à la chasse n’est jamais une entrave physique, mais juste des consignes pour rappeler que l’on ne doit pas tuer les gens. Il n’y a aucune sanction de prévue en cas de non-respect des consignes à la chasse. 

Bien qu’il soit responsable des dégâts faits par ses adhérents, le PdG de la chasse n’hésite pas à se désolidariser lorsqu’un juge condamne un chasseur. Il accuse même son adhérent de meurtre, pour éviter la qualification statistique d’accident de chasse.

La solidarité passe après la notoriété ! !

Exponentielles

De plus en plus de personnes acceptent de réduire leur avidité, pour sauver l’avenir de l’humanité. Mais les gouvernements sont à la solde de quelques individus dont la cupidité est sans limites.
Notre économie, basée sur une croissance exponentielle, n’est mathématiquement pas viable. Elle se terminera d’autant plus douloureusement, qu’on l’aura maintenu longtemps en survie.

La population terrestre n’aurait jamais dû dépasser quelques centaines de millions d’individus pour être pérenne.
L’aventure de l’humanité n’aura été qu’un flash à l’échelle géologique.
La nature en effacera toutes les traces comme elle l’a toujours fait.

 ——————–

Connaissez-vous les exponentielles ?

Test : un nénuphar double sa surface tous les jours.
Il met 100 jours pour recouvrir la totalité de la mare.

Combien de temps mettra-t-il pour recouvrir la moitié de la mare ?
Combien de temps mettront 2 nénuphars pour recouvrir la même mare ?

La réponse à la deuxième question n’est pas intuitive, mais il suffit de calculer le nombre de nénuphars de l’énoncé au deuxième jour.
Si le nénuphar se double tous les jours, il y aura 2 nénuphars le deuxième jour, il lui reste donc 9 jours pour recouvrir la mare, comme dans la deuxième question.

La première question explique pourquoi le système des retraites et l’économie de croissance sont condamnées à court terme. Dès l’origine, on pouvait calculer le jour où il y aurait plus de demande que de fourniture, mais en attendant ce jour, on pouvait engranger énormément de profits.

Le gouvernement taxe à 100% les années de retraite entre 62 et 64 ans, mais dans 2 ans il faudra les repousser de 4 ans l’age de départ à la retraite et 2 ans plus tard de 8 ans puis 2 ans plus tard de  16 ans etc… Le seul moyen de survivre pour ce système est que l’on devienne éternelle ou que l’on tue tous les vieux avec une covid plus efficace.

La croissance exponentielle de notre économie aura la même fin tragique, et, pour revenir à ce qui nous préoccupe, la vie sur terre aussi.

L’équilibre de la biodiversité est aussi un équilibre de plusieurs croissances exponentielles. A l’équilibre, 2 animaux ne peuvent être remplacés que par 2 animaux le jour de leur décès. Tous leurs autres descendants devraient avoir disparu. Ce n’est jamais exactement le cas, mais si un prédateur, (comme le renard) ne met pas fin rapidement au début de la croissance, la population de proies (comme les mulots) va exploser. Celle des renards va croitre, mais elle n’arrivera plus à juguler l’expansion démographique.
Lorsque ce déséquilibre concerne les bactéries, l’organisme est malade.
On a le même problème et la même cause avec les sangliers, mais leur explosion démographique est due à la protection des chasseurs. Au début, ils se félicitaient du nombre croissant de gibiers à abattre, aujourd’hui, il n’arrive plus à réguler leurs proies et se retournent vers l’état. Si la régulation avait été confiée aux militaires, les sangliers seraient aussi rares qu’avant.
Les militaires n’ont aucun intérêt à accroitre la population de sanglier !

La “déclaration universelle des droits de l’homme” n’est pas une marque de papier hygiénique.

Suite au cynégécide de Morgan Kane l’association “un jour un chasseur” a contraint, par une pétition,  le sénat à diligenter une mission parlementaire pour plus de sécurité à la chasse.

Cette mission menée par des inconditionnels de la chasse n’a pas cherché à empêcher d’autres homicides, mais à améliorer la sécurité en augmentant la chasse et en réduisant les libertés de circuler des autres usagers.

On en espérait pas moins de la part de sénateurs chasseurs. La plupart des élus n’y sont que pour défendre la chasse.
Le groupe parlementaire “chasse” est d’ailleurs le plus important du parlement.
Celui des non-chasseurs n’a même pas été imaginé.

Morgan, lui, se retourne dans sa tombe et les pétitionnaires ne devraient plus croire en une justice républicaine.

30 PROPOSITIONS
POUR PLUS DE SÉCURITÉ À LA CHASSE

 

1. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir l’objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.

 2. Ne pas interdire les carabines, mais actualiser la circulaire de 1982 interdisant les tirs vers les maisons ou les routes en y incluant les carabines.

3. Développer les audits de sécurité des territoires de chasse au niveau départemental et local.

4. Renforcer l’examen du permis de chasser en rendant obligatoire la maîtrise des armes semi-automatiques et une épreuve de performance au tir.

5. Généraliser le tutorat des jeunes permis lors de la première année de chasse et des chasseurs mineurs jusqu’à leur majorité.

6. Développer la formation des chasseurs aux premiers secours : PSC1 obligatoire pour passer le permis de chasser, présence d’un chasseur formé et d’une trousse de premiers secours lors des chasses collectives.

7. Conditionner la possession des carabines à une journée de formation théorique et pratique (si elle n’est pas incluse lors du permis de chasser).

8. Rendre obligatoire la formation d’organisateur de battues. L’assortir d’une obligation d’assurance.

9. Compléter la formation décennale sur la sécurité par un volet pratique. La rendre obligatoire avant toute validation après dix ans sans chasser.

10. Développer les formations pour corriger des comportements dangereux sur décision des FDC, des ACCA, de l’OFB ou des parquets, notamment via des stages alternatifs aux poursuites.

11. Rendre le certificat médical annuel obligatoire. Aligner la chasse sur les sports avec arme.

12. Interdire l’alcool et l’usage de stupéfiants lors de la chasse. Aligner le taux l’alcoolémie retenu, l’interdiction des stupéfiants ainsi que leurs sanctions respectives sur les règles en vigueur en matière de code de la route.

13. Développer une culture du tir : formation au tir, réglage des armes, installation de stands…

14. Améliorer le suivi de la détention des armes et le contrôle de l’inscription au Finiada en cas de chasse accompagnée et de procédure judiciaire, notamment en cas de violences.

15. Poursuivre l’harmonisation dans la loi des principales règles de sécurité à la chasse et donner au préfet la possibilité de provoquer la révision du SDGC pour des raisons de sécurité.

16. Soutenir l’action des fédérations de chasseurs en faveur des postes de tir surélevés. Renforcer les sanctions à l’encontre des actes de vol, de destruction et de sabotage des équipements de sécurité.

 17. Rendre obligatoire l’utilisation d’un témoin de chambre vide pour garantir la neutralisation des armes et la rendre visible de tous.

18. Populariser les méthodes de chasse plus sûres, dont la traque-affût, et lever les obstacles réglementaires lorsqu’ils existent.

19. Déclaration préalable obligatoire des battues au grand gibier et favoriser la prise d’arrêtés interdisant l’accès aux zones de chasse lorsque les conditions de sécurité le justifient. Rendre ces données disponibles en open data.

20. Introduire dans le code pénal un délit d’entrave au déroulement d’activités sportives ou de loisir légales.

21. Permettre aux préfets de limiter les jours et horaires de chasse pour assurer la sécurité des personnes.

22. Préserver les effectifs de l’OFB en matière de police de la chasse. Prendre l’arrêté des ministres de la justice et de l’environnement permettant aux inspecteurs de l’OFB de bénéficier de prérogatives de police judiciaire accrues.

23. Rendre les policiers municipaux compétents en matière de police de la chasse.

24. Clarifier les prérogatives des agents de développement et des gardes-chasse particuliers afin d’accroître les contrôles en matière de police de la chasse.

25. Permettre la déduction fiscale des frais engagés par les lieutenants de louveterie dans l’exercice de leurs missions de service public.

26. Clarifier les missions des commissions départementales de sécurité des FDC pour prévenir et sanctionner les comportements dangereux.

27. Mieux graduer la suspension ou le retrait du permis de chasser en fonction de la gravité de l’infraction. En cas d’homicide par tir direct, le retrait du permis pourrait être systématique et l’interdiction de le repasser portée à dix ans.

28. Ne pas retenir de jour sans chasse au niveau national. Mais mettre en place le cadre de dialogue qui permettra des adaptations locales concertées entre les acteurs du territoire.

29. Créer une plateforme de recueil des incidents et conflits d’usage liés à la chasse sous la responsabilité de l’OFB.

30. Développer les outils de dialogue entre les chasseurs et les autres acteurs de la nature. S’assurer que les FDC soient membres des PNR, des CDESI et du réseau Suricate. Généraliser les chartes avec les fédérations des sports de nature.

En conclusion :

Les amis de Morgan se sont fait insulter par ces propositions indécentes.

Les chasseurs ont poussé unanimement des cris d’orfraie en imaginant les propositions qu’aurait dû faire le sénat ! Aucune ne restreint leur plaisir mortifère, mais il fallait bien donner le change pour faire dire aux médias que cette mission était objective.

Un jour, le peuple rappellera aux sénateurs que la “déclaration universelle des droits de l’homme” n’est pas une marque de papier hygiénique.

02-L’opposition cynégétique nuit gravement à la santé.

Face à l’hégémonie cynégétique,

à l’immunité présidentielle,

aux privilèges législatifs,

au lobby parlementaire,

à leur implantation dans toutes les sphères de pouvoir,

à leurs subventions pharaoniques,

à leurs dogmes au-dessus des lois de la république,

à leur agressivité

et

à leurs armes de guerre mortelles à 2 km  …

… Votre meilleur moyen de lutter contre la chasse est de participer à la création de l’association OBSIM …

… ou de rester terrés chez vous, en espérant être à l’abri de balles et raconter à vos enfants combien la nature était belle quand elle était vivante.

Meurtre cynégétique ? Frédéric Bezin

Meurtre cynégétique ? Frédéric Bezin

Gard. Assassinat à Vauvert : la piste d’un violent différend avec des chasseurs

Près de quatre mois après l’assassinat de Frédéric Bezin, 36 ans, devant sa propriété de Vauvert, dans le Gard, les gendarmes suivent la piste d’un contentieux avec des chasseurs.

Frédéric Bezin, assassiné froidement à Vauvert
Frédéric Bezin, assassiné froidement à Vauvert (©Facebook)

Métropolitain

Mon actu

Près de quatre mois après l‘assassinat de Frédéric Bezin, un père de famille de 36 ans (marié, deux enfants) devant sa propriété gardoise de Vauvert, les gendarmes travaillent la piste d’un contentieux avec un chasseur. Pour l’heure, le mystère reste entier.

26 octobre 2021, 7h15, hameau de Gallician, commune de Vauvert, en Petite Camargue. Un matin comme les autres pour Frédéric Bezin, un fabricant et vendeur de clôtures en bois pour les prés et les parcelles de chevaux, qui rejoint sa petite entreprise pour une nouvelle journée de travail. Le négociant en bois, cavalier à ses heures, quitte la propriété familiale comprenant un haras, L’Ecurie du Monarque, et il est en train de refermer le portail, quand un coup de feu claque. Frédéric Bezin n’a pas le temps de comprendre, il s’écroule, tué d’une cartouche dans la tête. Son père inquiet de cette détonation accourt et découvre le drame.

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Le camion-benne de Frédéric Bezin incendié volontairement
Le camion-benne de Frédéric Bezin incendié volontairement (©Facebook)

Guet-apens

L’enquête établit rapidement que l’artisan est tombé dans un guet-apens tendu par un tireur posté à quelques dizaines de mètres à peine de l’entrée de la propriété, dissimulé probablement derrière un arbre ou une petite haie. Il est venu à pied et, son forfait accompli, a ensuite regagné un véhicule garé non loin de là. Il n’y a eu aucun témoin direct et les voisins les plus proches n’ont rien vu, ni rien entendu.

Pour les gendarmes de la section de recherches de Nîmes et de la brigade de recherches de la compagnie de Vauvert, il ne fait aucun doute : l’assassin est venu régler des comptes après avoir discrètement épié les habitudes de Frédéric Bezin et choisi l’heure propice pour l’abattre froidement. À 7h15, la portion de route du hameau isolé de Gallician qui longe la propriété du trentenaire est très peu fréquentée.

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La mini pelleteuse et la remorque calcinées en pleine nuit
La mini pelleteuse et la remorque calcinées en pleine nuit (©Facebook)

Incendies criminels

Depuis près de quatre mois, la famille de cet artisan modèle et travailleur qui ne comptait pas ses heures, ses amis et les enquêteurs sont taraudés par cette question : pourquoi ? Et qui avait une haine féroce au point de venir abattre ce trentenaire ? Les gendarmes découvrent que Frédéric Bezin avait des ennemis et établissent un lien avec des actes de vandalisme. Quelques mois avant son exécution, la victime avait déposé des plaintes contre X, après des incendies volontaires rapprochés : d’abord, dix tonnes de paille pour nourrir ses chevaux, puis, une petite pelle mécanique et sa remorque et enfin un camion-benne. Des feux criminels nocturnes.

À l’époque, à son père et aux gendarmes, Frédéric Bezin livre un détail qui est le fil conducteur de l’enquête sur son assassinat : un matin, peu après l’ouverture de la chasse, l’entrepreneur avait eu un litige, verbalement violent, avec quelques chasseurs qui tiraient le gibier beaucoup trop près des écuries, rendant nerveux les chevaux. Des cartouches dangereuses pour les deux jeunes enfants qui jouaient non loin de là. Le premier incendie volontaire est allumé quelques jours plus tard… Deux autres suivront. Les auteurs ont escaladé une clôture proche du portail pour mettre le feu avec du carburant. Des actes de vandalisme qui lui causent un préjudice matériel et financier, l’obligeant à mettre en sommeil sa société pendant deux mois.

Ennemis

Depuis l’exécution de Frédéric Bezin, les enquêteurs exploitent discrètement la piste du différend avec ces chasseurs, d’autant qu’il a été tué avec un fusil de chasse, par un nemrod confirmé qui a visé la tête. Des investigations minutieuses, notamment des expertises techniques sont diligentées. Les gendarmes s’emploient à identifier les chasseurs présents à Gallician, lors du litige. Ils progressent chaque semaine. Mais, ils n’excluent pas le geste d’un concurrent, car, selon le témoignage de son père, Frédéric Bezin n’avait pas qu’un chasseur comme ennemi, mais également semble t-il des artisans gérant la vente du bois de clôtures et des propriétaires de ranchs, ne supportant pas son installation à Gallician, où il leur faisait de l’ombre. L’hypothèse d’une vengeance sentimentale et d’une jalousie familiale est écartée. 

« Les gendarmes vont mettre le temps qu’il faut, mais, grâce aux indices qu’ils engrangent, aux multiples auditions, l’assassin sera identifié », assure avec certitude une source proche de l’enquête. Un assassin qui ne doit pas habiter bien loin de Gallician.