Plan National d’Action Loup

Plan National d’Action Loup

Le loup est un animal protégé, mais susceptible de causer des dégâts dans les troupeaux de moutons.

À lui tout seul, il cumule toute l’absurdité d’une législation faite par et pour les chasseurs. La protection des moutons n’est probablement qu’un alibi. Ce sont surtout les chevreuils et les sangliers qu’on lui reproche de tuer. Les chasseurs n’aiment pas la concurrence, pour eux c’est toujours du braconnage.

La susceptibilité est ce qui permet de condamner arbitrairement toute une espèce pour des dégâts qu’elle pourrait commettre, même si elle ne les commet pas. C’est une vengeance a priori, comme la guerre de Poutine contre l’Ukraine.
Seul un technocrate incompétent peut imaginer que cela peut avoir un effet éducatif sur le comportement des loups ou de tout autre animal. (Y compris sapiens !)

Pour dresser un animal, il faut lui faire comprendre ce que l’on attend de lui en le punissant ou, de préférence, en le récompensant immédiatement pendant l’action.
Les humains normaux comprennent qu’il est idiot, inutile et contre-productif de tuer plusieurs loups, quelques jours après une attaque de l’un d’entre eux.
Évidement, il y a les autres, qui ne comprennent rien ! parce que leur vie tourne autour du plaisir de tuer.

Tuer un animal n’a aucune efficacité éducative, ni pour lui, évidement il est mort ! ni pour les autres qui ne feront jamais la relation entre son exécution et ce qu’on lui reproche.
Le plus raisonnable serait de protéger les troupeaux puisqu’ils n’ont pas leur place dans le milieu naturel sauvage, ou ils ne peuvent survivre sans la protection des hommes.
Les armes punitives non létales seraient certainement plus efficaces que le fusil, pour apprendre aux loups à respecter les moutons, mais ne permettrait plus aux louvetiers de jouer à la guéguerre.
Ce sont des bénévoles. Il faut bien qu’il éprouve le plaisir de tuer, sinon ce ne seraient que des bergers !

Les éthologistes alertent sur la dérégulation d’une meute dont les dominants ont été éliminés. Les tueurs en concluent avec gourmandise qu’il faut éliminer les meutes entières.
On sait pourtant que la nature a horreur du vide.
La meute exterminée sera tôt ou tard remplacée par une autre meute. Cette évidence fait le bonheur des chasseurs qui pourront refaire un massacre à chaque retour du loup, puisque c’est leur raison d’être.

Face à l’inefficacité de ces mesures, les éleveurs réclameront de plus en plus de quota d’abatage, puisqu’on leur explique que c’est le seul moyen de protéger leurs bêtes.
Certain rêve d’aller vivre sur Mars où aucun être vivant ne viendrait contrarier leur projet, d’autre avoue qu’il faudra éliminer toute la faune concurrente pour nourrir la population de demain.

– “”  Et après-demain, on fera quoi ? du cannibalisme ??
– “” On s’en fout, on ne sera plus là ! et on en aura bien profité (économiquement, même en survivant sur une planète morte).

Certains parlementaires ont déjà introduit dans la loi, la possibilité d’exterminer 19 % de la population, sans préciser le sexe, la période ou bien le territoire.
Quand il ne restera qu’une meute de 5 loups, sur terre, on ne pourra plus en tuer qu’un seul. C’est de la bonne gestion de la biodiversité par les premiers écologistes de France, ça !
Le 4 derniers loups ne pourront être exterminés que sur décision préfectorale, même après une consultation citoyenne défavorable, dont ils se fichent royalement. Les chasseurs réclament l’abrogation de cette règle démocratique.

Voilà comment la France applique les directives de protection Européenne !

Les snipeurs demandent que leurs exigences de biodiversité naturelle complète soient rétablies en permettant une répartition homogène des meutes sur le territoire. Ce n’est pas à la faune de disparaitre, c’est aux humains de s’adapter à la vie sur terre.

Il a fallu plusieurs catastrophes pour convaincre les politiques d’écouter les lanceurs d’alerte climatique. Faudra-t-il attendre des conséquences indéniables pour écouter ceux de la biodiversité et résister un peu aux menaces des chasseurs ?

Tant que l’on n’osera pas éradiquer la tuerie récréative, on ne pourra pas demander aux exploitations nécessaires de réduire leur impact collatéral sur l’environnement !

100 accidents de chasse, c’est de la merde !

Fidèle à son arrogance de favori présidentiel, W. Schraen s’offusque que les politiques et les journalistes emmerdent les chasseurs qui n’ont créé que 100 accidents de chasse dont seulement 10 concernent des étrangers à la chasse, dont la légitimité sur place est contestable. Lorsqu’une chasse est en cours, les autres usagers devraient rester à l’abri des balles, chez eux et de préférence au sous-sol.
Dans un autre pays autoritaire, les protégés du chef d’État tuent bien plus de personnes sans qu’aucun journaliste ne trouve à y redire. A quoi sert d’avoir lié des liens d’amitié avec les plus hauts responsables d’un état, si on ne peut pas tuer ou blesser une dizaine de personnes sans avoir à rendre des comptes.
Les chasseurs sont nombreux, immensément riche et compte parmi eux, de nombreux et éminent responsable politique. Ils ne devraient pas être traités comme de simples citoyens, ils ont des missions de services publics !
Exterminer les espèces qu’ils ont largement contribuées à reproduire en est une, mais aussi celle de faire la police dans le maquis rural, pour y chasser les gueux qui n’ont rien à y faire. Dans le monde rural, seuls les chasseurs devraient avoir la liberté de circuler.

Comme toutes les hordes armées qui bénéficient d’une immunité au plus haut de l’état, l’arrogance des chasseurs n’a plus de limite. Espérons qu’ils finissent par exaspérer leur protecteur. Peut -être qu’alors les civils, sans armes, retrouveront le droit de vivre et de circuler dans la nature.

 

 

La charia de l’état cynégétique

Le droit de vie et de mort est le plus grand des pouvoirs sur les vivants.
C’est pourquoi chasser pour tuer est le loisir préféré de beaucoup d’élus frustrés de pouvoir.
L’empathie devrait être une des premières qualités d’un homme politique, certainement pas le plaisir de tuer.
Les chasseurs qui se présentent aux élections, ne s’intéressent pas au sort de leurs administrés, ils défendent les intérêts égoïstes de leur communauté.
Le système des grands électeurs et le puissant lobby de la chasse a permis de phagocyter le sénat, si bien que 80 % de Français qui sont contre la chasse, sont représentés au sénat par 80 % de parlementaires chasseurs, sous la coupe du président Gérard Larcher grand fanatique de cartons sur animaux vivants.
Les 20 % de député non-chasseurs n’osent pas prendre parti contre les privilèges de la chasse. Les rares élus qui ont osé contrarier les chasseurs, ont rapidement été démissionnés, même du poste de ministre !

Comme disent les chasseurs : «Ce n’est pas aux élus de faire la loi dans nos campagnes ! » Ailleurs cela s”apelle des zones de non-droit communautariste.

Il n’est donc pas étonnant que, contrairement à toutes les autres activités à risques, chaque accident de chasse donne lieu à de nouveaux droits pour les chasseurs et de nouvelles restrictions pour les autres usagers de la nature.

Suite au cynégécide de Morgan Keane le collectif « unjourunchasseur » a recueilli des milliers de témoignages de personnes agressées, intimidées ou spoliées de leurs biens ou privés de leurs animaux de compagnie tués par des chasseurs. Tous témoignent des difficultés à faire enregistrer leurs plaintes.
Entre gens d’armes, on se soutient !
Si ces témoignages ont ému le groupe parlementaire saisie de la sécurité à la chasse, ils ont vite oublié les conditions du cynégécide de Morgan Keane, lorsqu’il a fallu rédiger leurs propositions pour sécuriser la chasse. Les randonneurs n’auront plus accès à la nature, les chasseurs continueront leurs massacres dominicaux et pourront même ‘exploiter la venaison’ c’est-à-dire s’enrichir en chassant dans les réserves, la chasse est étendue à tout l’été et les soi-disant nuisibles sont torturés et exterminés toute l’année.

À la décharge de nos parlementaires, il faut préciser que le lobbyiste des chasseurs, Thierry Coste, se vante d’être à la tête du dernier groupe Stalinien d’Europe et Willy Schraen, président de la fédération des chasseurs, multiplie impunément les incitations aux meurtres, les appels à la désobéissance civique, insulte le conseil d’état et menace de « mettre la ruralité à feu et à sang », dès que la moindre allusion à une restriction de son plaisir de tuer est évoquée au parlement !

De quoi dissuader les plus téméraires de nos parlementaires !

À l’abri de leur immunité présidentielle, les chasseurs peuvent tout se permettre. Personne n’ose dénoncer les viols de la république. Surtout pas la presse officielle.
Il suffit aux chasseurs d’offrir quelques gibiers ou d’inviter des patrons à une partie de chasse, pour faire taire leur probité journalistique.
Les chasseurs dictent leurs lois au gouvernement. C’est un état dans l’état parce qu’ils n’ont pas d’opposants politiques.µ
Les dogmes du règlement intérieur de la fédération de chasse sont progressivement inscrits dans le Code de l’environnement jusqu’à devenir la « charia », de l’état cynégétique.
Ceux qui s’y opposent sont menacés par la loi et par les chasseurs.

Les médias, les parlementaires, la police, la justice et le public n’osent pas s’opposer aux chasseurs. La chasse est un état dans l’état.

S’il est impossible de lutter contre la chasse, il reste possible de lutter pour une association de « chasseurs qui ne chassent pas », mais qui observent et immortalisent des scènes de vie sauvages.
Ce sont les snipersdimages.
Cette activité est incompatible philosophiquement, pratiquement et sécuritairement avec la chasse, mais elle ne présente aucun risque ni pour les autres usagers ni pour la biodiversité. Ils en ont besoin !
Ils proposent une autre approche de la faune sauvage pour vivre en harmonie avec la « biodiversité naturelle », telle qu’elle a évoluée depuis 3 milliards d’années.

Il existe des milliers de raisons de détester la chasse,
mais il y a une bonne raison de soutenir les snipersdimages :       C’est la seule alternative à la chasse.

Nous ne sommes pas contre la chasse, nous sommes autre chose ;
une autre association, une autre politique, un autre art de vivre…
Nous sommes d’autres usagers de la faune sauvage !

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Exponentielles

De plus en plus de personnes acceptent de réduire leur avidité, pour sauver l’avenir de l’humanité. Mais les gouvernements sont à la solde de quelques individus dont la cupidité est sans limites.
Notre économie, basée sur une croissance exponentielle, n’est mathématiquement pas viable. Elle se terminera d’autant plus douloureusement, qu’on l’aura maintenu longtemps en survie.

La population terrestre n’aurait jamais dû dépasser quelques centaines de millions d’individus pour être pérenne.
L’aventure de l’humanité n’aura été qu’un flash à l’échelle géologique.
La nature en effacera toutes les traces comme elle l’a toujours fait.

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Connaissez-vous les exponentielles ?

Test : un nénuphar double sa surface tous les jours.
Il met 100 jours pour recouvrir la totalité de la mare.

Combien de temps mettra-t-il pour recouvrir la moitié de la mare ?
Combien de temps mettront 2 nénuphars pour recouvrir la même mare ?

La réponse à la deuxième question n’est pas intuitive, mais il suffit de calculer le nombre de nénuphars de l’énoncé au deuxième jour.
Si le nénuphar se double tous les jours, il y aura 2 nénuphars le deuxième jour, il lui reste donc 9 jours pour recouvrir la mare, comme dans la deuxième question.

La première question explique pourquoi le système des retraites et l’économie de croissance sont condamnées à court terme. Dès l’origine, on pouvait calculer le jour où il y aurait plus de demande que de fourniture, mais en attendant ce jour, on pouvait engranger énormément de profits.

Le gouvernement taxe à 100% les années de retraite entre 62 et 64 ans, mais dans 2 ans il faudra les repousser de 4 ans l’age de départ à la retraite et 2 ans plus tard de 8 ans puis 2 ans plus tard de  16 ans etc… Le seul moyen de survivre pour ce système est que l’on devienne éternelle ou que l’on tue tous les vieux avec une covid plus efficace.

La croissance exponentielle de notre économie aura la même fin tragique, et, pour revenir à ce qui nous préoccupe, la vie sur terre aussi.

L’équilibre de la biodiversité est aussi un équilibre de plusieurs croissances exponentielles. A l’équilibre, 2 animaux ne peuvent être remplacés que par 2 animaux le jour de leur décès. Tous leurs autres descendants devraient avoir disparu. Ce n’est jamais exactement le cas, mais si un prédateur, (comme le renard) ne met pas fin rapidement au début de la croissance, la population de proies (comme les mulots) va exploser. Celle des renards va croitre, mais elle n’arrivera plus à juguler l’expansion démographique.
Lorsque ce déséquilibre concerne les bactéries, l’organisme est malade.
On a le même problème et la même cause avec les sangliers, mais leur explosion démographique est due à la protection des chasseurs. Au début, ils se félicitaient du nombre croissant de gibiers à abattre, aujourd’hui, il n’arrive plus à réguler leurs proies et se retournent vers l’état. Si la régulation avait été confiée aux militaires, les sangliers seraient aussi rares qu’avant.
Les militaires n’ont aucun intérêt à accroitre la population de sanglier !

Dans cinq ans, la ruralité est à feu et à sang

W.S. menace le législateur.

Lorsqu’un parlementaire met en garde le gouvernement contre les risques de grève, on l’accuse de pousser le peuple à l’insurrection. Pourtant, ce peuple n’est pas armé et ces manifestations sont encadrées de près par les forces de l’ordre.
Ce n’est pas le cas des chasseurs, pourtant le président de la chasse (W.S.) appel à tuer les opposants ruraux et à incendier leurs biens.
Le sénat (grand soutien des chasseurs) ne trouve rien à redire. Il va même jusqu’à appuyer leurs demandes.
Courageusement, il a rejeté en bloc toute demande de partager les espaces naturels et la faune sauvage avec d’autres usagers que les chasseurs.

https://www.francetvinfo.fr/france/chasse/chasse-si-on-interdit-la-chasse-le-dimanche-ou-pendant-les-vacances-dans-cinq-ans-la-ruralite-est-a-feu-et-a-sang-s-insurge-willy-schraen_5584335.html