La Foire Aux Questions (F.A.Q.)
La FAQ répond aux questions que l’on peut légitimement se poser à propos du concept de snipersdimages, puisqu’il n’y a même pas de nom pour désigner les “non-chasseurs”.
Il est peut-être difficile de comprendre l’art de vivre des snipeurs, mais il est tout aussi difficile de connaitre les réponses aux arguments, souvent fallacieux, des chasseurs.
Celles que vous découvrirez ici vous aideront à convaincre votre entourage de choisir les snipis, plutôt que se laisser imposer les chasseurs chez eux et lorsqu’ils randonnent.
(ou lorsqu’ils écrivent la loi !)
Êtes-vous contre la chasse ?
Nous approchons la faune pour la regarder vivre. Cette activité est philosophiquement, pratiquement et sécuritairement incompatible avec les activités cynégétiques que nous imposent la loi et le code rural.
La chasse est une nuisance mortelle, bien pire que les rodéos urbains, mais elle est pratiquée majoritairement par des élus. Elle bénéficie de nombreux passe-droits et de privilèges présidentiels. S’y opposer est même un délit.
Constatant l’impossible de faire évoluer à la chasse, snipersdimages propose une association de « chasseurs qui ne chassent pas » afin que le Code rural prenne aussi en considération tous les usagers obligés de se priver de leurs loisirs de nature par crainte des menaces et des tirs mortels.
Concrètement, quels sont vos projets ?
“I have a dream”, comme disait Martin !
Comme lui, nous revendiquons l’égalité des droits civiques et naturels, en adaptant aux Snipis(es) (petit nom des snipersdimages) la législation du code rural.
Nous exigeons de pouvoir approcher et observer la faune sauvage, sans menaces législatives ou cynégétiques.
Nous participerons au réensauvagement de la France en luttant contre l’oxymore de la “biodiversité cynégétique” et pour le pléonasme de la “biodiversité naturelle”.
Nous réclamerons la protection de l’état contre les menaces, les cynégécides plus ou moins accidentels et la destruction de notre raison d’être (la faune sauvage dans sa diversité et ses échanges.)
Nous souhaitons que tous les usagers puissent choisir librement leur conviction naturelle, avec qui ils souhaitent pratiquer leurs activités de pleine nature et qui peut “gérer” la faune qui fréquente leur domaine.
Nous lutterons contre la privatisation de la faune sauvage et de ses biotopes. La planète terre appartient à tous les êtres vivants.
Actuellement l’état impose les dogmes de la chasse à tous les usagers de l’environnement. Nous serons une alternative scientifique et démocratique que l’état ne pourra plus ignorer.
On peut chasser chez moi ?
Le droit de chasse est défini à l’article L. 222-1 du code rural, qui stipule que ” nul n’a la faculté de chasser sur la propriété d’autrui sans le consentement du propriétaire ou de ses ayants droit “. Il est la base de la réglementation sur la chasse.
Mais les chasseurs considèrent que vous êtes consentant(e) dès lors que vous ne leur avez pas expressément demandé de ne pas chasser chez vous et accepté les menaces et contraintes qui en découlent.
Pratiquement, il vous sera interdit de vous opposer à une chasse commencée ailleurs que chez vous. Ce qui est indémontrable. Les chiens peuvent dévorer votre chat, sans que vous puissiez vous y opposer, aucune autorité n’interviendra pour le constater.
Les rares agents de l’OFB ne voudront, de toute façon, pas les verbaliser. La chasse sera finie depuis longtemps, vous n’aurez que votre parole face aux hordes des chasseurs. et l’OFB est composé de chasseurs.
Même dans le cas improbable ou vous réussiriez à porter plainte, (entre gens d’armes on se soutien) vous serez débouté. Les gens de pouvoir sont souvent des chasseurs et sans preuve matérielle, l’affaire sera classée sans suite ou en “malheureux accident de chasse” en cas d’homicide.
Votre seul espoir est de participer à la création d’une association de non-chasseurs, pour imposer un partage équitable de la faune et de ses territoires et pour que les propriétaires puissent choisir librement si on peut chasser ou sniper la faune chez eux.
Comment réguler la faune sans chasseurs ?
En rétablissant l’équilibre de la biodiversité, qui a permis cette régulation depuis que la vie existe sur terre.
En élevant ou en favorisant la reproduction du gibier, en exterminant la faune naturel pour l’exploiter ou pour éliminer la concurrence, les chasseurs ont participé massivement au déséquilibre de la biodiversité. Ils se disent même dépassé par l’explosion des populations de sangliers dont ils ont favorisé le développement.
Hélas, cet équilibre passe aussi par une réduction drastique de la population humaine, ce qui est incompatible avec le système économique actuel. Cette régulation se fera naturellement, elle a déjà commencé et va s’accélérée. Pour être durable, la population humaine n’aurait jamais dû dépasser quelques centaines de millions d’individus sur terre.
Il faudra sans doute corriger brutalement les autres dégâts de la biodiversité. Les militaires sont légitimes pour lutter contre la faune envahissante. Ils sont efficaces et formés pour tuer que sur ordre et sans plaisir. Ils n’ont donc pas de conflits d’intérêts.
Les battues administratives ne se seront plus des distractions pour chasseurs, mais des décisions murement réfléchies et débattues avec tous les partis concernés.
Pourquoi cette association
Parce qu’il est interdit et même dangereux de s’opposer à la chasse, en France, aujourd’hui.
Cependant, le gouvernement ne pourra plus mépriser une association alternative, qui ne s’oppose pas aux chasseurs, mais respecte les autres usagers de l’environnement, ni lui imposer des dogmes cynégétiques contraires à ses valeurs.
Nous rechercherons, avec ceux qui partagent nos valeurs, les solutions pour rétablir la cohabitation naturelle avec les autres terriens que sont les animaux.
Sur terre, la vie n’est pas notre ennemie, nous en faisons partie.
Nous ne souhaitons pas abolir la chasse, nous souhaitons la remplacer !
La loi des hommes ne peut pas protéger les intérêts économiques des animaux, ils n’en ont pas.
Elle ne protège pas les animaux domestiques, mais les intérêts de leurs maitres et la faune sauvage n’en a pas. Légalement, ce ne sont que des objets qui n’appartiennent à personne.
La chasse est en pratique incompatible avec la snipe des snipersdimages.
Pour surprendre des scènes de vie, les Snipersdimages savent se rendre invisibles.
Le moindre de leur mouvement peut provoquer le tir reflex d’un chasseur.
Les chasseurs eux-mêmes trouvent les snipersdimages extrêmement dangereux. Ils exigent qu’ils se signalent comme eux, avec un camouflage fluorescent et de coup de trompette.
C’est incompatible avec la furtivité indispensable pour observer une faune apaisée.
Les chasseurs ne peuvent imposer leurs règles aux autres associations, puisqu’ils n’acceptent pas qu’on leur impose de les respecter.
C'est quoi Snipersdimages ?
Les snipersdimages (Snipi pour les intimes) sont des passionnés d’observations immersives dans la nature. Regarder vivre la faune qui ne soupçonne pas votre présence, procure un plaisir primitif, que seul ceux qui l’ont vécu peuvent comprendre.
Observer cré aussi une empathie avec la faune sauvage équivalente à celle pour la faune domestique.
Torturer à mort un renard ou un blaireau est aussi insupportable pour les snipersdimages que si c’était votre chat ou votre chien.
La chasse est incompatible avec la snipe
La chasse est définitivement incompatible avec la snipe des snipersdimages pour d’évidentes raisons de sécurité.
Les snipersdimages peuvent cohabiter pacifiquement avec les autres usagers de la nature respectueux de la faune sauvage. Leur soutien permettra de partager de plus en plus d’espaces naturels riches en faune observable, sans les risques cynégétiques.
La chasse est philosophiquement incompatible avec la snipe
La chasse est philosophiquement incompatible avec la snipe des snipis (les snipersdimages).
Observer et immortaliser des scènes de vie sauvage est un plaisir qui remonte à nos origines.
Il devient de plus en plus difficile de le pratiquer.
La faune qui n’a pas été exterminée, est terrorisée par les chasseurs. Elle se cache dans la nuit ou dans les fourrés denses.