Fidèle à son arrogance de favori présidentiel, W. Schraen s’offusque que les politiques et les journalistes emmerdent les chasseurs qui n’ont créé que 100 accidents de chasse dont seulement 10 concernent des étrangers à la chasse, dont la légitimité sur place est contestable. Lorsqu’une chasse est en cours, les autres usagers devraient rester à l’abri des balles, chez eux et de préférence au sous-sol.
Dans un autre pays autoritaire, les protégés du chef d’État tuent bien plus de personnes sans qu’aucun journaliste ne trouve à y redire. A quoi sert d’avoir lié des liens d’amitié avec les plus hauts responsables d’un état, si on ne peut pas tuer ou blesser une dizaine de personnes sans avoir à rendre des comptes.
Les chasseurs sont nombreux, immensément riche et compte parmi eux, de nombreux et éminent responsable politique. Ils ne devraient pas être traités comme de simples citoyens, ils ont des missions de services publics !
Exterminer les espèces qu’ils ont largement contribuées à reproduire en est une, mais aussi celle de faire la police dans le maquis rural, pour y chasser les gueux qui n’ont rien à y faire. Dans le monde rural, seuls les chasseurs devraient avoir la liberté de circuler.
Comme toutes les hordes armées qui bénéficient d’une immunité au plus haut de l’état, l’arrogance des chasseurs n’a plus de limite. Espérons qu’ils finissent par exaspérer leur protecteur. Peut -être qu’alors les civils, sans armes, retrouveront le droit de vivre et de circuler dans la nature.